VINE Pascale : petits paysages en noir et blanc, et un peu plus…

Pour notre plus grand bonheur, Pascale Viné n’est jamais satisfaite et par conséquent elle persévère (dixit un soir d’automne à la galerie Métanoïa autour de l’art contemplatif de Damien Brohon et de David Rycroft).

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Il y a du Turner chez Pascale Viné, cette artiste-peintre passée maître(sse) en matière de tempéra. Elle en partage l’identité de l’espace et de la lumière, la captation émotive du paysage. Les traits à la poudre de fusain plus ou moins marqués selon leur proximité révèlent la profondeur des éléments naturels, les masses d’ombre et de lumière, leur inexorable érosion. Son exposition à la galerie Tokonoma (Paris 3ème) montre des pièces réalisées en noir et blanc sur le thème du paysage. Le format (10 x 10) et le trait retranscrivent d’une manière sublime l’immensité du ciel et de la mer, les côtes normandes imagine-t-on.  L’apparition de la trame du papier, autant que les craquelures obtenues grâce aux mélanges savamment dosés de la tempéra participent de ce travail qui veut, sinon nous faire expérimenter la nature, tout au moins la faire entrer dans nos yeux, de manière à nous la faire voir encore, même quand nous les refermerons.

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William TURNER     Pluie, vapeur et vitesse. Le Grand chemin de fer occidental (1844)

www.galerie-tokonoma.com

www.pascalevine.com

Pascale Viné – Galerie Métanoia

Pascale Viné : « Tous mes remerciements pour ce bel article. Je suis très heureuse que vous ayez apprécié l’exposition et l’atmosphère que j’essaye de traduire.                                            A bientôt j’espère. Bien amicalement. »

Françoise Prudham : « Beaucoup de précisions dans la description des tableaux de Pascale Viné, qui nous « font voir » les merveilles de la nature et ses reflets. Merci, Amélie. »