Ou l’idée de paysage en plus…
Appréciant le travail de Pascale Viné, je me suis tournée vers celui de Guy de Malherbe : une peinture de paysage certes différente par sa pointe d’abstraction, mais dont la Normandie reste le cadre. Lui aussi contemple des roches et des falaises, le mouvement des marées, les étendues que la mer recouvre en montant et qu’elle déserte en descendant. Des huiles sur toile par aplats de couleurs intenses et par superpositions de lignes d’horizon reprennent la géométrie de ces littoraux ensablés. Une vacuité énigmatique participe de la profondeur. La densité de la peinture participe quant à elle des zones bien tranchées de chaque composition, un peu à la manière de Rothko, les contours estompés en moins, le rendu épais et bien vivant des éléments en plus…
Art'icles d'Art 