A chacun sa façon d’écrire le monde… Cette idée somme toute assez banale est l’objet d’une exposition collective fascinante à la galerie Eric Mouchet. Y participe notamment Julien Discrit, ce géographe-plasticien qui avait exposé en 2016 à la galerie Anne-Sarah Bénichou. Ce qui fait la diversité des pièces et l’intérêt de l’exposition, ce sont les supports, la prise de vue se faisant toujours de haut, ainsi que le veut une carte géographique. Le corps du monde, qu’il soit terre ou mer, se retrouve ainsi sur une couverture de survie, dans le vide laissé par des formes découpées au fil des pages d’un cahier à dessin, sur des plantes, sur le sol de la galerie comme sur ses parois… Les supports donc, mais aussi les médiums permettent aux artistes de rivaliser d’inventivité : le sel, le fusain, la mine de plomb… Utilisés parfois à titre expérimental, ils sont la médiation de véritables trésors graphiques et plastiques. L’exposition a quelque chose de kaléidoscopique : une infinité d’espaces s’y métamorphosent et se combinent. Tournoyant ainsi entre les oeuvres, nous sommes emportés…
Emilie Akli, Benoît Billote, Maxime Bondu, Armelle Caron, Pierre Chevron, Remi Dal Negro, Julien Discrit, Juliette Feck, Florent Morellet, Golnaz Payani, Capucine Vever
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