Appréciant le travail de Vincent BEBERT, je me suis tournée vers celui de Sam SZAFRAN. Lui aussi contemple la nature. Peint-il sur le motif ? Là n’est pas la question. Ce qui importe réside dans le rendu de ses feuillages, feuillages qu’il peint à l’aquarelle et à l’obsession. Du végétal donc, et cela à répétition, des branches d’arbre à profusion. Les creux de lumière, interstices de blanc ou de vide, en forment la densité et la profondeur. Lilette est au coeur de ces jardins, le regard qui se fond entre les branches et qui témoigne du nôtre. Du symbole certes, mais surtout de l’espace, un camaïeu de verts que les tonalités chaudes des arrières-plans font tout à fait ressortir. Ce que nous donne à voir ces jardins, n’est-ce pas la plénitude de leur simplicité, et par là, leur majesté ?
Exposition jusqu’au 3 mars 2018
Galerie Claude Bernard
7/9 rue des Beaux-Arts 75 006 PARIS
Art'icles d'Art 